Havre de paix ou lieu sacré, les deux îlots qui embellissent notre littoral recèlent bien des secrets.
L'îlot du Verdelet
Au large du port de Piégu, l'îlot du Verdelet ne laisse personne indifférent. Ses origines sont pour le moins mystérieuses, puisqu'il se dit que ce serait un caillou tout droit sorti de la botte du géant Gargantua. De son nom on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'on pourrait le lier à la rare végétation verdâtre qui orne son sommet.
Ce qu'on sait par contre, c'est qu'il offre un précieux refuge à de nombreux oiseaux marins ! Goélands, mouettes et autres grands cormorans viennent ainsi y nicher et se nourrir, si bien que l'îlot est inscrit comme Zone de Protection Spéciale depuis 1989. Défense d'y grimper donc, mais libre à vous d'observer la vie qui grouille sous les rochers à marée basse : crabes dormeurs, crevettes, moules, anémones ou même coquilles Saint-Jacques pour les plus chanceux, pour peu que vous franchissiez le passage naturel qui relie le Verdelet à la plage du Val-André (quand le coefficient le permet).
L'îlot Saint-Michel
Autre lieu autre ambiance à Erquy. Se dressant fièrement face à la plage éponyme, l'îlot Saint-Michel accueille quant à lui des pèlerins ! La jolie chapelle qui orne son sommet fut édifiée sur les fondations d'un bâtiment du XIIIe siècle. Pour en savoir plus sur les origines légendaires de l'îlot, il faut lever les yeux et observer le clocheton de la chapelle : à son sommet, on aperçoit une statue en fonte de l'Archange Saint-Michel terrassant le démon. Ce serait l'ange qui, en frappant le sol de son bâton, sépara la terre en deux et créa l'îlot. De cet aspect religieux découle un pardon et une fête en été qui attirent de nombreux visiteurs.
Tout comme son voisin, l’ilot Saint-Michel est accessible à marée basse, mais attention où vous mettez les pieds : les rochers peuvent être un peu glissants.