Après plusieurs mois de fermeture, le musée Mathurin Méheut rouvre ses portes le samedi 6 avril 2024, au sein de l’écurie n°12 du Haras national de Lamballe.
Au programme cette année : une exposition dédiée à la relation du peintre avec son élève et disciple Yvonne Jean-Haffen, mais aussi un parcours permanent sensiblement renouvelé.
Réouverture dans...
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Une nouvelle expo temporaire inédite
Artiste, élève et disciple de Mathurin Méheut dès leur rencontre à Paris dans les années 1920, Yvonne Jean Haffen est aussi sa plus proche amie. Pendant plus de trente ans, ils collaborent à de nombreuses œuvres et nourrissent de nombreux échanges épistolaires dont il reste aujourd’hui plus de 1 400 lettres ornées.
Ces lettres, dont certaines exposées ici sont inédites, permettent d'en apprendre davantage sur l’homme. À travers l’image, et parfois les mots, elles racontent des moments de vie partagés ou séparés. Elles démontrent ce talent de fulgurance, du trait jeté et de la couleur posée de l’artiste.
Au travers de cette exposition, découvrez plusieurs d'entre elles, mises en perspective avec d’autres œuvres des deux artistes. Mathurin Méheut se révèle ici sous un aspect méconnu.
Le musée est composé de 3 espaces :
- Une galerie vitrée présentant une chronologie du parcours de Mathurin Méheut
- Un espace d’expositions de 375m² comprenant un parcours permanent ainsi qu'une alcôve consacrée à la tapisserie La Mer et son carton préparatoire
- Des expositions temporaires
- Une salle pédagogique permettant l’accueil de groupes, des animations culturelles et des ateliers artistiques
Des thématiques chères à l'artiste
De nombreuses œuvres de Méheut - dont certaines n'ont pas été dévoilées depuis près de 70 ans - reprennent vit au sein du musée. La mise en scène permet de mieux comprendre l'ensemble de son œuvre et les thèmes auxquels l'artiste était attaché.
La nature
Formé aux Beaux-arts de Rennes puis à l’École nationale des arts décoratifs à Paris, Méheut se plaît surtout à travailler sur le vif, dans la nature. En plein air ou dans les fonds marins, il s’adonne à l’observation patiente, minutieuse et méthodique de son environnement.
Le quotidien
Toujours sur le terrain, Méheut porte à sa manière le regard d’un ethnographe sur les activités humaines. Il s’intéresse le plus souvent
au groupe, peu à l’individu.
Pendant et après la Grande Guerre, Méheut conserve cette approche et trouve toujours son inspiration dans la vie quotidienne et certaines activités sociales, vouées à disparaitre avec la modernisation.
La Bretagne...et l’Ailleurs
Région natale de Méheut, la Bretagne occupe une place à part dans son œuvre, où il y revient au moins tous les étés. Son intérêt se concentre sur les modes de la vie quotidienne mai aussi sur la beauté et la diversité des costumes traditionnels du Finistère.
En 1913, l'obtention de la bourse « Autour du Monde » de la fondation Albert Kahn lui ouvre les portes vers d'autres continents dont il représentera ses thèmes favoris, mais il n’y a guère qu’en Provence qu’il trouve un nouveau port d’attache.